Publié dans Politique

Admission aux concours - Quota régional, l’arme des faibles !

Publié le lundi, 21 juin 2021

Dans un passé lointain, très lointain, Dame rumeur affirmait que les dirigeants du football de l’époque ont été contraints par les dirigeants d’établir un quota provincial à la présélection des joueurs de la sélection nationale. Soit tous les six provinces devront être représentées dans l’équipe qui défendra la couleur nationale dans les compétitions internationales.

Une affirmation non démentie ni confirmée par la suite. Une exigence qui ne se limiterait pas au sport Roi mais également à d’autres disciplines sportives. Les « on-dit »  véhiculaient que des athlètes ne remplissaient pas les critères définies par les sélectionneurs mais figuraient tout de même sur la liste des partants aux déplacements. C’est en effet à travers les rencontres internationales que des jeunes nationaux purent jouir des déplacements à l’extérieur d’où cette « demande » des dirigeants politiques qui s’est élargie aussi aux membres du staff technique et des composants de la délégation.

 A part le domaine sportif, les concours, notamment administratif, étaient eux aussi victimes de ce quota régional dicté par des personnes adeptes du populisme et en manque d’argument pour convaincre leurs sujets. Sans tenir compte des performances, des capacités, des savoir-faire, des expériences et bien d’autres critères pour dénicher les meilleurs candidats ou éléments, ces gens dépourvus de moyens légaux pour renvoyer l’ascenseur à leurs proches usent de leur position pour faire passer ces directives honteuses. Il n’est pas étonnant ainsi de voir certains agents administratifs qui ne sont pas du tout, et pas du tout, à la hauteur des exigences de leurs fonctions.

A l’unanimité, les observateurs estiment que ce genre de quota régional ne devra plus être de mise actuellement. A armes égales, les candidats à des concours devront être traités sur le même pied qualité sans la moindre considération sur leur origine, religion ou autres critères. Seule la compétence doit primée sinon ceux qui sont considérés meilleurs mais hors quota, malgré eux, seront pour toujours recalés. Il est inadmissible ainsi que des élus, à tous les niveaux, osent encore quémander ce quota régional dans l’admission à un concours administratif.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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